Pauline, directrice des achats terminaux SFR
Pauline raconte comment son goût du challenge l’a portée et encouragée dans son parcours et l’anime aujourd’hui dans son quotidien.
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Les carrières au féminin : Pauline, Directrice des achats terminaux
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Musique entraînante.
Visuel : Multiples portraits de femmes souriantes en mosaïque. Le titre « Les carrières au féminin » apparaît en surimpression.
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Visuel : Transition vers un fond sombre.
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Visuel : Une femme de dos marche dans un bureau lumineux. Le titre « ASPIRATIONN'ELLES » apparaît en surimpression.
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Visuel : La femme de dos s'assoit dans un fauteuil. Le nom « PAULINE » et la fonction « Directrice des achats terminaux » s'affichent. Deux fauteuils sont placés face à face avec une petite table entre eux. En arrière-plan, une grande baie vitrée donnant sur des immeubles. Les logos « SFR RMC BFM » sont visibles en haut à droite.
Musique s'estompe.
[00:15 - 00:17]
Louisa : Bonjour Pauline.
Pauline : Salut Louisa.
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Louisa : Comment vas-tu ?
Pauline : Très bien.
[00:18 - 00:23]
Louisa : Sache que je suis vraiment ravie de te rencontrer et d'échanger avec toi aujourd'hui, parce qu'on a déjà échangé une première fois pour préparer cette interview.
[00:23 - 00:28]
Louisa : Tu m'as dit : « J'ai envie de dire à toutes les jeunes femmes que tout est possible et que rien ne doit les arrêter ».
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Pauline : Qu'être une femme, c'est un pouvoir en lui-même et qu'à titre personnel, la maternité m'a apporté une meilleure gestion de ma charge de travail, un équilibre personnel et professionnel et un épanouissement total.
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Pauline : Je trouve que, pas que les femmes de mon âge, mais même les jeunes, ont déjà cette réflexion, cette crainte en fait...
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Pauline : ...de se dire qu'à un moment ou un autre, elles pourraient être coupées dans leur carrière, on va dire. Il ne faut surtout pas en avoir la crainte.
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Pauline : Je pense qu'aujourd'hui les femmes se livrent beaucoup plus, elles n'ont plus peur d'en parler.
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Pauline : Donc il ne faut pas hésiter, si on a ce genre de question, à juste aller voir la femme qui est à côté de vous et qui sera ravie d'en discuter. Et qui a l'air très épanouie avec son boulot et ses enfants.
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Musique entraînante.
Visuel : Les deux femmes sont debout près de la fenêtre, discutant autour d'une tasse. On aperçoit le bâtiment en face.
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Visuel : Gros plan sur Pauline et Louisa, toujours en conversation.
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Louisa : Tu as étudié en business school, tu vas aux États-Unis durant un an pour faire un V.I.E...
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Louisa : ...en tant qu'acheteuse dans un domaine pharmaceutique. Et là, tu reviens en France, tu n'as pas de travail.
[01:17 - 01:29]
Louisa : Ta plus grande peur, c'est d'être au chômage. Donc tu vas dans une boîte d'intérim qui te dit : « Écoutez, il y a une offre en tant qu'acheteuse aux télécoms chez SFR ». Et là, tu as cinq fois un poste différent, et aujourd'hui tu es directrice des achats des terminaux.
[01:29 - 01:32]
Louisa : Je me suis dit mais est-ce que tu as toujours pensé que tu voulais faire carrière ?
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Pauline : Dit comme ça, ça a l'air pas mal du tout, je veux rencontrer cette personne. Euh...
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Louisa : Tu te décrirais comment là, si tu devais me donner des adjectifs ?
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Pauline : En tout cas, pas carriériste. Je pense que je suis ambitieuse par le fait d'aimer le challenge et d'aller toujours plus loin.
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Pauline : Mais le mot carrière ou carriériste ? En tout cas, je ne me le suis jamais attribué. Peut-être que du coup, j'imagine qu'il est un peu péjoratif.
[01:52 - 01:59]
Pauline : C'est peut-être quelque chose de féminin d'ailleurs, de mettre le mot carrière comme quelque chose de négatif, comme si on devait finalement choisir entre carrière et autre chose.
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Visuel : Vue d'ensemble de la scène, avec le matériel de tournage visible. Les deux femmes sont debout et parlent.
Musique entraînante.
[02:02 - 02:11]
Louisa : À 29 ans, tu es nommée manageuse, donc tu dois diriger des gens plus âgés que toi et qui sont dans la boîte depuis plus longtemps. Est-ce que tu as dû entrer dans un rôle ou un personnage pour asseoir ta légitimité ?
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Pauline : Euh, ouais, c'est arrivé. Ce sont des gens qui sont plus âgés que vous, ce sont des hommes, ce sont des gens qui ont des compétences que vous vous n'avez pas.
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Pauline : Donc c'est difficile à assumer. Je devais me présenter plus dure, plus froide, plus distante pour essayer d'acquérir une espèce d'autorité et de me faire respecter pour essayer de me rendre légitime.
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Pauline : Ça s'est transformé en challenge.
[02:34 - 02:41]
Pauline : Moi, ça m'a plu. J'ai passé des heures de solitude, mais c'était... Le succès, c'est quand on... c'est quand ça se passe super bien en fait.
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Visuel : Un écran de caméra affiche la scène des deux femmes en discussion.
Musique entraînante.
[02:43 - 02:50]
Louisa : Dans tous les postes que tu as eu dans ton ascension, est-ce que SFR t'a aidé ou est-ce que c'est vraiment tu es self-made woman ?
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Pauline : Non. Alors je mentirais si jamais je me définissais comme une self-made woman.
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Pauline : SFR m'a énormément aidée puisqu'elle a su m'accompagner.
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Pauline : J'ai fait des super formations et j'ai eu également du coaching qui était délivré au fur et à mesure de mes évolutions dans le management.
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Pauline : Donc, il y a un programme qui est super bien défini. Je considère que les formations et le coaching ont été hyper nécessaires, essentiels et de qualité.
[03:16 - 03:26]
Pauline : Le management, ce n'est pas une ascension professionnelle. C'est une motivation, c'est une volonté première qui doit émaner de la personne. Ce n'est pas un poste qu'on donne à quelqu'un pour le faire monter, pour lui faire plaisir.
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Pauline : Quoi qu'il arrive et quoi qu'on dise, c'est s'adapter à l'autre, c'est faire que l'autre soit bien dans sa mission et l'accompagner.
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Louisa : Est-ce que le fait de vouloir devenir mère, ça a orienté ta carrière ?
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Pauline : C'est difficile à dire en fait, parce que je dis aux jeunes filles qu'elles lèvent en fait, ce genre d'obstacles, alors que je pense que j'étais un peu calculatrice moi-même.
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Pauline : J'ai vraiment réalisé après mes deux grossesses, j'ai eu deux enfants, que les parenthèses merveilleuses n'ont absolument pas altéré ma vie professionnelle, bien au contraire.
[03:59 - 04:00]
Visuel : Les deux femmes sont debout et discutent. Vue large de la scène avec le matériel de tournage.
Musique s'estompe.
[04:00 - 04:05]
Louisa : Je sais qu'il y a un sujet qui te tient à cœur, on en a beaucoup parlé, c'est la question de la sororité. C'est-à-dire la solidarité féminine.
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Louisa : Est-ce que pour toi, plus il y a de sororité, mieux on vit sa carrière professionnelle ?
[04:12 - 04:23]
Pauline : Oui, je considère que SFR fait le maximum pour aider les femmes à s'affirmer et à prendre des postes plus élevés si elles le souhaitent.
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Pauline : Donc je trouve que SFR fait carrément le job en tant qu'entreprise. Donc peut-être que la limite, elle se situe également au niveau de la personne. Donc on se freine. Visiblement, on se bride.
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Pauline : Donc la sororité ou juste ouvrir ses portes, dire aux autres qu'on est là, c'est hyper important parce que ce sont ces freins psychologiques qui vont se lever en fait, tout d'un coup, les femmes en parlent entre elles et se détendent en fait et partagent leur expérience.
[04:47 - 04:48]
Louisa : Pauline, merci.
[04:48 - 04:55]
Louisa : Encore une fois, comme lors de notre premier échange, tu m'as beaucoup inspirée. Merci pour ton authenticité, ta bienveillance et la parole que tu ouvres pour les femmes.
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Pauline : Et bien merci Louisa. À bientôt.
[04:58 - 05:07]
Musique entraînante.
Visuel : Vue sur l'écran d'une caméra affichant l'interview. Puis, écran blanc avec les logos « SFR RMC BFM », suivis du logo « a » d'Altice.